Bonjour à tous, quel photographe n'a pas rêver d'aller un jour faire un safari photo dans un parc national Africain .
Un livre de Guillaume Blanc,historien de l'environnement ,casse la thèse sur nos préjugés  sur les parcs nationaux ,une véritable bombe qui dénonce l'expulsion des tribus  habitants ces lieux aux profits des touristes .

Ce livre est "L'invention du colonialisme vert" au édition Plammarion .

J'aimerai votre avis sur cette révélation scandaleuse . Voici des interviews sur l'auteur de ce livre.


https://www.bing.com/videos/search?q=L%27invasion+du+colonialisme+vert&docid=608036433234496013&mid=EFDEFB46B36E18BB7F4FEFDEFB46B36E18BB7F4F&view=detail&FORM=VIRE

C'est bien de te poser la question, bravo  !

Ce n'est pas la question du mois 

C'est toujours plus facile après coup de dénoncer des dérives d'organismes créés par des sociétés colonialistes qui par leurs décisions ont (forcément)  un impact négatif sur les populations locales.

On peut aussi se poser la question de ce qui se serait passé si ces actions n'avaient pas été menées sur le patrimoine animalier de ces pays, qui me semble, vu de ma petite maison bourgeoise d'un pays dont la nature a été détruite par l'industrie et les paysans locaux et leur méthodes de surproduction, d'une valeur inestimable. Parce que s'il est vrai que les populations pauvres de l'Afrique doivent bien se nourrir, une petite partie de chasseurs africains l'a fait en revendant massivement des trophées et sans consommer la viande des bêtes abattues. On connaît aussi les dégâts de la pression des paysans aux méthodes ancestrales complètement dépassées, sur les milieux naturels, et les risques sanitaires que cela induit aux populations locales.

Alors oui il me semble que ce Blanc a raison sur le constat et sur la nécessité de rendre aux locaux leurs biens, mais je ne suis pas non plus choqué que des organismes internationaux indépendants dénoncent les dérives et les risques que les pratiques locales font peser à l'ensemble de la terre. Suffit de regarder ce qui se passe par exemple au Brésil avec la destruction de la forêt amazonienne, ou en Asie avec la destruction de la forêt primaire pour faire pousser des palmiers. La pression incessante d'un monde où seul les enjeux économiques priment détruit massivement notre environnement et notre patrimoine naturel. La sanctuarisation de petits espaces africains aura peut être été une rare expérience ratée pour essayer d'éviter une destruction finalement inéluctable.

Merci SerDeber  pour ton avis parfaitement justifié